Le 18 décembre, journée internationale des migrant.e.s, le collectif des états généraux des migrations de Nancy qui regroupe des organisations, syndicats,…. organise un rassemblement rue Lecreulx (passerelle), à Nancy à 18H00 le vendredi 18 décembre.
Nous nous retrouverons dans un esprit revendicatif et joyeux ! nous vous invitons donc, ce vendredi (en plus de votre masque), à venir munis de :
- Tous types de lumières qui pourraient être accrochées ou déposées ici ou là : petite guirlande lumineuse à pile, photophore, lanterne…
- De quoi confectionner un (ou des) petit(s) bateau(x) (boîtes à œufs, boîtes à fromage,…) que nous mettrons à l’eau avec une bougie (type chauffe-plat) pour chaque petit bateau. Pour pouvoir les récupérer, merci de prévoir d’y accrocher à l’avance une ficelle d’au moins un mètre.
Au programme : prises de paroles associatives, chants engagés et… « mise en scène aquatique, lumineuse, magique… et solidaire » !!
Plus il y aura de bateaux, plus il y aura d’illuminations, plus nombreux vous serez… plus nos voix et nos engagements porteront haut et fort la cause des sans-papiers et de la dignité pour tous.
Pour toutes celles et tous ceux qui se préoccupent de la défense des Droits humains, c’est l’occasion de rappeler l’importance de cette question, dans un contexte où le nationalisme, le racisme et la xénophobie s’acharnent à en faire un « problème ». Nous dénonçons les responsables politiques qui font un amalgame entre immigration et terrorisme comme l’a fait le ministre Darmanin dans sa tournée dans le pays du Maghreb en novembre 2020.
Des dizaines de milliers de femmes, d’enfants et d’hommes meurent sur les routes de la migration, victimes des politiques meurtrières de fermeture des frontières. Nous militons pour une vraie politique de l’accueil, politique coordonnée entre les États de ce continent, et d’abord pour l’abolition de l’accord de Dublin.
Des centaines de milliers d’hommes, de femmes et d’enfants vivent dans la précarité et la peur, sans logement stable et digne, sans pouvoir travailler comme ils le désireraient et sans accès aux droits fondamentaux. Ils subissent la surexploitation ou des conditions de travail indignes du fait de leur situation administrative. Ils risquent à tout moment l’enfermement et l’expulsion. Nous exigeons que les « sans papiers » accèdent aux soins, à des titres de séjour et de travail pérennes qui leur permettent de construire leur vie et leur avenir et leur garantissent l’égalité des droits dans les entreprises. Nous exigeons une politique de régularisation massive et la fermeture des Centres de Rétention Administrative.
Nous exigeons pour éviter les drames et permettre un accès digne aux personnes en recherche de sécurité le rétablissement des sauvetages en mer, la fin de la détention des réfugié.e.s et des migrant.e.s en Libye et des progrès vers la libre circulation des êtres humains, dans l’immédiat l’ouverture de voies légalisée et sécurisées pour les migrations.
Nous exigeons la bonne application de la Convention internationale des droits de l’enfant, et donc que les mineurs isolés étrangers ne soient en aucun cas victimes d’inégalité de traitement au sein des dispositifs de droit commun de la protection de l’enfance.
Il est temps d’affirmer que la liberté de circulation et d’installation des femmes et des hommes sur l’ensemble de la planète est une composante normale et souhaitable de l’humanité que nous voulons.