Les sections départementales SNUipp, SNES et FSU de Nancy-Metz tiennent à exprimer leur peine publiquement et présentent leurs condoléances à la famille, aux proches et aux collègues de Christine Renon.
Les Sections Départementales SNUipp, SNES, SNEP et FSU de l’académie appellent l’ensemble des personnels de l’Education Nationale de notre académie à manifester leur soutien aux enseignantes et enseignants de Seine Saint Denis en grève et mobilisé.es le jeudi 3 octobre, jour des obsèques de Christine Renon et jour du CHSCT extraordinaire, décidé dans l’urgence, à la demande du SNUipp-FSU suite à l’acte de Christine Renon, pour obtenir des réponses.
Nous vous invitons à venir en grand nombre rendre un hommage à notre collègue et signifier notre mécontentement à l’administration, par des rassemblements  ce jeudi 3 octobre :

  • à NANCY à 17h30 devant le Rectorat

  • à METZ à 17h30 devant la DSDEN

  • à HERSERANGE à 17h30 devant l’IEN (Longwy)

  • à EPINAL le 2 octobre et le 3 octobre à 14h devant la DSDEN

  • à Bar le duc devant la DSDEN  et devant les IEN Verdun, Stenay et Commercy  jeudi 3 octobre à  12h30

Vous pouvez également dans votre établissement ou votre lieu de travail :


Le 21 septembre dernier Christine Renon, directrice d’école à Pantin (93) a mis fin à ses jours sur son lieu de travail, laissant au préalable une lettre adressée à ses collègues, à son inspecteur ainsi qu’à son syndicat, le SNUipp-FSU 93, une lettre signée « une directrice épuisée ».

Son acte suscite une vive émotion dans la profession et témoigne d’une situation d’extrême souffrance qui fait écho à un mal-être grandissant des personnels de l’Éducation Nationale, notamment des directrices et directeurs d’école.

La politique de « new management » appliquée par l’institution en est responsable : les pressions, les injonctions, les demandes précipitées, la dévalorisation et la perte de sens du métier conduisent de nombreux et nombreuses collègues à des épuisements professionnels.

Une professeure des écoles des Bouches du Rhône a également tenté de mettre fin à ses jours ce même mois de septembre.

Le ministère de l’éducation nationale doit prendre la mesure de la situation de l’école publique et garantir la santé, l’intégrité morale et physique de ses personnels.

Cette mort tragique ne peut rester vaine et être ainsi passée sous silence : il aura en effet fallu attendre 4 jours et l’intervention du SNUipp-FSU National, heurté par l’absence de toute communication concernant notre collègue, pour que le ministre se déplace et daigne envoyer un message sur les réseaux sociaux, prouvant une fois de plus le peu de respect qu’il accorde aux agents du Service Public d’Education.

Un préavis de grève a été déposé nationalement.